Un programme de 5 courts métrages documentaires :

  • Irinka et Sandrinka, Sandrine Stoïanov, France, 2007, 16min

Cinquante ans séparent Irène et Sandrine. Malgré leurs liens familiaux, elles se connaissent à  peine. L’une, issue de la noblesse russe, a vécu la chute du régime, l’absence d’un père exilé, la famille d’adoption. L’autre a grandi en passant son temps à  recomposer dans ses jeux d’enfant une Russie de conte de fées. Elles échangent leurs souvenirs devant une tasse de thé et de vieilles photos.

  • Quand passe le train, Jérémie Reichenbach, France, 2012, 30min

Chaque jour, des centaines d’hommes et de femmes traversent le Mexique, entassés sur le toit de trains de marchandises. Portés par le rêve d’une vie meilleure, ces voyageurs de mauvaise fortune ont l’espoir de passer la frontière des États-Unis. Norma, Bernarda et une dizaine d’autres femmes du village La Patrona, traversé par l’une des voies de chemin de fer sur lesquelles circulent ces trains, se sont données pour mission d’aider les migrants. « Quand passe le train » est une oeuvre généreuse qui aborde ici, d’une manière extrêmement sensible, un sujet cher au réalisateur : la migration. Sans être dans la compassion, Jérémie Reichenbach nous plonge dans l’intimité de ces femmes qui ont sans doute vu partir leurs maris, leurs fils dans ces trains d’exil.

  • Lisboa Orchestra, Guillaume Delapierre, France, 2013, 12min

Chaque ville a sa lumière, ses odeurs, ses bruits, ses couleurs… Lisbonne : le fleuve, ses ponts et ses ferrys, les ruelles de Bairro Alto ou de l’Alfama, le tramway, les petits métiers, le fado… Bien au-delà, ce film est une balade musicale extraordinaire au fil des rythmes urbains d’une journée qui s’éclaire avec le lever du soleil sur le Tage. La musique originale et hypnotique se compose à partir d’échantillons sonores et visuels recueillis dans la capitale portugaise avec pour métronome les pulsations de la ville. « C’est difficile de mettre un nom sur ce que je fais… J’orchestre les choses, je les arrange, je les fais sonner… » explique le réalisateur.

  • Madagascar, carnet de voyage, Bastien Dubois, France, 2009, 11min

Le Famadihana, coutume malgache qui signifie « retournement des morts », donne lieu à d’importantes festivités, des danses et des sacrifices de zébus, mais démontre surtout l’importance du culte des anciens dans la société malgache. L’histoire est racontée sous la forme d’un carnet de voyage, retraçant le parcours d’un voyageur occidental confronté à ces différentes coutumes. Les pages du carnet se tournent, puis les dessins s’animent, nous parcourons les paysages luxuriants de Madagascar avant d’être initiés à la culture malgache.

  • Kwa Heri Mandima, Robert Jan Lacombe, Suisse, 2010, 10min

« À travers la redécouverte d’images d’archives longtemps conservées à Bordeaux chez mes grands parents, je raconte mon enfance passée à Mandima, un petit village du nord-est Zaïre où je suis né. En partant d’une photo panoramique du grand départ, j’observe et je repense à ces dix premières années de ce petit garçon qui doit, un beau jour, partir ailleurs pour la ville, pour le lycée. Derrière lui, il laisse ses amis et toute une culture. La vie, sa mentalité, ses codes seront à réapprendre. »

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